Consultants indépendants : comment travailler à l’heure du coronavirus?

La pandémie actuelle a fortement impacté le monde de l’entreprise : son business, ses process, ses outils ainsi que ses méthodes de travail. Cela concerne les salariés en poste, mais aussi les consultants indépendants qui ont dû adapter leurs missions au contexte. Alors que le gel des recrutements risque de se généraliser dans les mois à venir et que les entreprises ressentent le besoin de varier leur main d’œuvre pour être à la hauteur des enjeux, les consultants indépendants, deviennent des partenaires clés dans le cadre des plans de reprise d’activité des entreprises. Encore faut-il bien les choisir. Sur quelles compétences miser et comment s’organiser pour être efficace dans un environnement de travail où les travaux se font désormais à distance ?


COVID-19 : les qualités du bon consultant indépendant

Dans un contexte de sortie de crise sanitaire, les capacités d’adaptation d’un consultant indépendant seront capitales. Plus qu’hier, le consultant devra effectivement faire preuve de flexibilité du fait de l’incertitude qui planera à court terme sur les budgets, sur la visibilité stratégique d’une entreprise et face à des temps de gestion raccourcis. Le défi consistera pour lui à dépasser les difficultés d’une entreprise à se projeter dans le temps dans une période où tout peut changer à chaque instant.

L’autonomie du consultant est donc un second critère de sélection décisif. En effet, une entreprise qui a recours à un consultant indépendant manque de disponibilité ou d’expertises à court ou moyen terme face à une problématique donnée. A charge pour le consultant de devenir pour elle, un facilitateur, un atout. C’est pourquoi un bon consultant se doit d’être flexible, adaptable, de savoir aller droit au but et d’ajuster ses approches rapidement en fonction des enjeux.

Les bonnes pratiques d’organisation et d’efficacité

Une fois la sélection du consultant opérée sur des critères de flexibilité et d’autonomie, l’entreprise gagnera à mettre en place demain de bonnes pratiques d’organisation du travail pour accroître son efficacité. Pour ce faire, il lui faudra :

  • « Onboarder » convenablement le consultant en lui présentant le fonctionnement classique de l’entreprise, son organigramme, sa gouvernance et ses pratiques pour lui permettre de rapidement comprendre le contexte et savoir adopter les bons codes.
  • Fixer des objectifs simples, mesurables, atteignables et réalistes dès son arrivée, quitte à les revoir au fur et à mesure des avancées.
    Etablir un langage commun pour mesurer la progression des travaux au quotidien et poser les bases d’un niveau de coopération préalable
  • Optimiser la présence du manager en identifiant clairement les réunions essentielles où son intervention est requises et où sa délégation est suffisante pour le consultant.

Gérer les relations de travail à distance

A l’issue de la pandémie, le travail à distance a progressivement trouvé une place importante face au travail en présentiel. A cet égard, savoir gérer ce nouveau mode de collaboration sera aussi un élément déterminant dans les futures relations de travail avec un consultant indépendant. Cette gestion passera par :

  • La création d’outils de socialisation qui permettront aux collaborateurs de s’apprécier d’une autre façon. La création de groupes dédiés sur les outils de collaborations pourra en partie remplacer les discussions formelles et informelles de la machine à café (Microsoft Teams, Whatsapp …)
  • La multiplication des prises de contact téléphoniques courtes. Il s’agira d’appeler fréquemment le consultants ou le manager pour traiter d’un point simple, plutôt que de longs échanges peu productifs.
  • Le recours à la visioconférence pour les premiers contacts en face à face et essayer de se rencontrer physiquement pour mieux se comprendre.

Au regard des enjeux économiques et sanitaires, le recours aux consultants indépendants est une forme de prestation de conseil qui tend fortement à augmenter. Sélectionner le bon profil, gérer leur intégration et parer aux risques actuels est un pari gagnant s’il est effectué avec l’expertise d’un cabinet aussi agile et autonome que ses consultants.

Publié le 1 septembre 2020
Partagez cet article